© Princesse Ficelle La marque de bijoux Princesse Ficelle, créée en 2005 par Benjamin Perche, a fabriqué un bijou gigantesque pour la statue de la Liberté et cherche à homologuer cette création XXL auprès du Guinness des records.
Benjamin Perche, joaillier à Roanne (Loire), a présenté un bracelet unique au monde début mai 2023. Le fondateur de la marque Princesse Ficelle a créé ce bijou géant pour la statue de la Liberté. Il l’expose actuellement dans la boutique de son atelier avant de réussir à l’envoyer à New York. Il espère également faire homologuer cette œuvre par le Guinness des Records comme le plus grand bijou au monde.
Dans la boutique de la marque de bijoux Princesse Ficelle à Roanne (Loire), il est la star depuis début mai 2023 et personne ne peut le louper. Un bracelet gigantesque recouvert d’or 24 carats est exposé. Cette création représentant une couronne est l’œuvre de Benjamin Perche, le fondateur de cette entreprise née en 2005. Elle a été imaginée pour la statue de la Liberté et a été présentée officiellement à la presse le 2 mai 2023.
« Il y a dix ans, je cherchais un moyen de faire connaître la marque. Nous sommes spécialisés dans le sur-mesure et j’ai voulu faire de la démesure. J’ai donc imaginé un bijou géant qui serait un record du monde », nous explique Benjamin Perche. Lors du premier confinement, au printemps 2020, il se met au travail avec ses quatre employés. « Il fallait surtout trouver le moyen de le fabriquer sans que le coût soit trop élevé. »
L’exposer à New York
La petite équipe recherche en premier les côtes de la statue de la Liberté pour que le bracelet aille parfaitement à son poignet. Puis, elle est partie en quête d’un cordon de couleur assez grand. « Il y a très peu de fabricants capables d’en fournir. J’en ai trouvé un en France », nous précise Benjamin Perche. Il a ensuite construit la structure avec un ami et a fait appel à la doreuse Isabelle Garnier pour la recouvrir d’or. « Si le bracelet était en or massif, il vaudrait 30 millions d’euros », indique-t-il sans vouloir donner la valeur du bijou exposé à Roanne et pesant environ 3 kg. Il a enfin construit un écrin de 1,50 mètre sur 1,50 mètre.
Le bracelet, imaginé pour la statue de la Liberté, n’a évidemment pas vocation à rester dans la Loire. « J’aimerais pouvoir l’exposer dans différents endroits notamment à Lyon », espère son créateur. Puis, « d’ici un an », Benjamin Perche souhaite l’envoyer à New York pour qu’il soit installé « sur le socle » et le « présenter » au public et aux curieux. « Environ quatre personnes de mon réseau travaillent sur ce dossier dont un Français rescapé des attentats du World Trade Center en 2001 et installé là-bas. »
Des exemplaires « à taille humaine » en vente
Les Français, en plus de le découvrir en avant-première, peuvent s’offrir une réplique « à taille humaine ». En effet, la marque de bijoux Princesse Ficelle propose ce même bracelet dans ses boutiques et sur Internet au prix de 50 €. Le cordon est disponible en 25 couleurs et peut « résister jusqu’à quatre ans », promet le chef d’entreprise. Il est possible d’ajouter une gravure contre un supplément.
Benjamin Perche a décidé de reverser 5 € à l’association Pour qu’Eden et Abel vivent à chaque vente, a repéré Le Progrès . « Les 45 € restants couvrent uniquement les coûts de fabrication. Normalement, un tel bijou serait vendu 110 € dans les boutiques. Nous avons baissé le prix pour en vendre le maximum », nous confirme Benjamin Perche. Les 150 premiers exemplaires sont sur le point d’être écoulés.
Au profit de deux enfants malades
Eden et Abel, originaires de Roanne, sont deux frères atteints du syndrome de Sanfilippo, une maladie génétique rare et incurable. Plus ils grandissent et plus ils perdent des acquis physiques et neurologiques. Mais un espoir est possible aux États-Unis : un essai clinique a été concluant sur des animaux.
Pour qu’Eden et Abel puissent en bénéficier, leurs parents doivent réunir la somme de 1,5 million d’euros. Leur cagnotte en ligne a dépassé le million d’euros. Si les 500 000 € restants sont trouvés, les enfants pourront bénéficier d’une injection en outre-Atlantique. À son échelle, Benjamin Perche, qui connaît les parents depuis de nombreuses années, participe donc à cette action. « Les ventes des bracelets s’arrêteront dans 24 mois quand les enfants auront eu ce traitement », jure-t-il.
Un futur record du monde ?
En parallèle, Benjamin Perche travaille sur l’homologation du record du monde du plus grand bijou par le Guinness des records. La tâche s’annonce ardue. « J’ai lancé les premières démarches. Ils ont validé l’idée du record mais ils mettent des mois à répondre à chaque courrier », déplore l’entrepreneur.
Autre ombre au tableau : « Le Guinness des records pourrait me demander une participation d’environ 8 000 à 10 000 € pour l’homologation car nous sommes une entreprise. Si tel est le cas, je préfère garder l’argent et le reverser à une association ! ». L’institution est prévenue.
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