Chaque bijou raconte une histoire. Installé à La Carneille (Orne) depuis 2010, Fabrice Leroy continue de narrer les envies de ses clients. « Les gens se dévoilent. Ils exposent leurs demandes, leurs souhaits… C’est une pression supplémentaire », explique l’artisan.
Un travail artisanal à la main
Le travail du joaillier est fait artisanalement à la main. Il préserve des techniques ancestrales de fabrication. Les créations réalisées sont singulières et personnalisées. Les demandes viennent de toute la France, et même de l’étranger.
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Une réflexion quotidienne
La création d’un bijou part de la demande du client. « Je pose énormément de questions. J’essaie de comprendre l’envie de la personne. On réalise des croquis rapides pour donner une direction de travail », explique Fabrice Leroy.
Une fois cette première étape réalisée, le créateur visualise toutes les étapes de fabrication dans sa tête.
« C’est une réflexion quotidienne. Il faut que la pièce soit finie dans ma tête avant de passer à la réalisation. »
J’aimerais bien prendre le temps de créer mes propres bijoux.
Le travail manuel peut alors commencer. « Je retranscris pour ne pas oublier une étape. » La durée de fabrication varie de quelques heures à plusieurs mois, suivant la demande et le travail demandé.
La récompense ? « Sentir la satisfaction du client, apercevoir ses bijoux portés, voir les gens revenir, en parler autour d’eux… »
Une passion née au CP
Originaire d’Athis, Fabrice Leroy se souvient précisément de son coup de foudre pour les pierres.
« Mon institutrice de CP m’a fait toucher un silex. Je me suis mis à les chercher partout dans le bac à sable. » La passion est en route.
« J’ai toujours eu ce côté créatif. J’aime fabriquer, dessiner… Je collectionnais les pierres. J’avais la sensibilité minérale. La bijouterie et la joaillerie ne sont pas venues par hasard. »
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Une formation riche et complète
Après avoir travaillé en industrie, l’homme bifurque vers la bijouterie pour tromper l’ennui. Il commence des études de bijouterie/joaillerie à l’école de Saumur (Maine-et-Loire).
Avant de compléter sa panoplie par des formations de gemmologie, de sertissage et de polissage.
Enfin, il conclut ses savoirs avec un atelier gravure à l’école Boulle, un établissement reconnu sur Paris. « Il faut que toutes les étapes soient parfaites. C’est pour cela qu’il est important d’avoir vu toutes les techniques« , justifie l’artisan.
Toujours en train d’apprendre
L’apprentissage est toujours en cours. « Dès que je le peux, je retourne à l’école Boulle. Je ne suis qu’au début du métier. Je n’arrête pas de découvrir de nouvelles problématiques, de nouvelles techniques… Il n’y a pas de routine. »
Avec internet, les connaissances sont maintenant à porter de clics. C’est plus simple et facile de communiquer entre professionnels du métier.
Il n’y a pas de moulage, de production en série… Chaque pièce est unique.
Maintenant bien installé à La Carneille, Fabrice Leroy ne se voit pas quitter les lieux. « Ce n’est pas un frein à mon activité », assure l’intéressé.
Alors quels sont ses futurs projets ?
« Peut-être, agrandir encore l’atelier. On a déjà fait un premier agrandissement en 2019, mais la place commence à manquer. Dans cette optique, il me faudra embaucher une personne pour m’aider. »
Prochaine étape : créer ses envies
Au fond de lui, l’artiste caresse un doux rêve : fabriquer ses créations personnelles.
« C’est une petite frustration pour moi. Je n’ai pas d’avis à donner, je dois suivre les recommandations du client. Pas forcément pour les porter, mais plutôt pour les créer et les exposer« , avance celui qui ne porte aucune création sur lui.
Une apprentie avec lui depuis septembre
Depuis septembre dernier, une apprentie, Abby, est venue apprendre le métier, en alternance.
Une volonté pour le propriétaire des lieux de transmettre son savoir et son travail. « Le savoir-faire disparaît, il faut l’entretenir. »
De nombreuses anecdotes à raconter
Ordinateur en or, capsule de bombe en argent, des lunettes, le joaillier voit passer régulièrement des demandes insolites et c’est ce qui fait le charme de son métier.
« Quand c’est personnalisé, c’est chouette ! Un jour, un client a même vendu sa moto pour acheter sa chevalière. » Des histoires uniques sculptées dans chaque pièce.
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