La cour a rendu son verdict, plus clément que les réquisitions de l’avocate générale, après un peu plus de onze heures de délibéré.
Aïssa Bendjaber, 66 ans, jugé en son absence, a écopé de douze ans de prison (l’avocate générale avait requis treize ans de prison à son encontre) et Sébastien Heymann, 48 ans, a été condamné à huit ans de prison (l’avocate générale avait réclamé dix ans à son encontre).
Un mandat d’arrêt a été émis contre Aïssa Bendjaber et Sébastien Heymann, qui comparaissait libre, a été immédiatement placé sous mandat de dépôt après l’annonce du verdict.
Deux autres accusés, les frères Salim et Sliman K. qui comparaissent libres pour recel de biens provenant d’un vol ont été respectivement condamnés à des peines de cinq ans de détention, dont trois ans avec sursis probatoire de deux ans, et douze mois avec sursis probatoire de deux ans. La cour a précisé que Salim K. effectuera ses deux ans ferme à domicile sous surveillance électronique. Au cours du procès, les deux frères s’étaient efforcés de reconnaître leur responsabilité tout en niant avoir participé de près ou de loin au braquage.
« Bandit à la Audiard »
Surnommé « le braqueur au borsalino », le couvre-chef qu’il a utilisé à au moins trois reprises lors de braquages de bijouteries parisiennes entre 2009 et 2015, Aïssa Bendjaber n’a assisté à aucune audience de son procès en faisant valoir qu’il était « vieux et malade ».
Rappelant les nombreuses condamnations d’Aïssa Bendjaber, l’avocate générale Sylvie Kachaner a estimé que l’accusé avait « eu sa chance » mais qu’« on a passé le cap ». Par son absence, « il s’est manifesté par sa volonté de se soustraire à la justice. Il n’assume pas ses actes », a-t-elle affirmé.
Pour son avocat, Me Marc Bailly son client serait plutôt « un bandit à la Audiard ». Il a eu une vie « difficile, cabossée et marqué par la précarité ». Arguant de l’âge de son client, il a mis en garde la cour en expliquant qu’en le condamnant à une lourde peine, il risquait de mourir en prison.
Aïssa Bendjaber et Sébastien Heymann sont accusés d’avoir braqué la célèbre joaillerie de la place Vendôme le 1er mars 2016 pour un butin estimé à six millions d’euros.
« L’homme au borsalino » est connu pour sa participation à de nombreux braquages similaires dont celui, déjà, de la bijouterie Chopard en mai 2009.
Son complice Sébastien Heymann a été arrêté en Suisse en février 2017 au cours du braquage raté d’une bijouterie de Genève. Condamné à sept ans de prison en Suisse, il a été libéré en 2022.
Les enquêteurs avaient vite fait le lien entre Sébastien Heymann et le braquage de Chopard en mars 2016.
À l’audience, Sébastien Heymann a raconté que la revente des bijoux avait rapporté environ 300 000 euros. Les deux complices s’étaient partagés au final environ 130 000 euros chacun.
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