26 avril, 8 heures, il flotte à New York au coin de la 57e Rue et de la 5e Avenue comme un air de «Gilded Age», cette période dorée de l’histoire des États-Unis de la fin du 19e siècle. Gal Gadot, star de Wonder Woman et ambassadrice de Tiffany&Co, s’apprête à couper le ruban bleu turquoise du nouvel écrin grandiose du mythique joaillier américain. L’actrice israélienne est accompagnée par le président de Tiffany & Co, Anthony Ledru, et son vice-président, Alexandre Arnault. La transformation du magasin a été opérée depuis 2019 par l’architecte du luxe Peter Marino. The Landmark, comme l’appelle la griffe rachetée par LVMH en 2021, a été pensé comme une reconnaissance de la grandeur de Tiffany &Co. Seule la façade Art déco reste inchangée mais l’intérieur a été totalement modifié. Le résultat est à la hauteur de la 5e Avenue, l’une des artères les plus prestigieuses au monde.

Vertige du luxe

En entrant on est happé par un immense espace baigné de lumière. Sur les côtés, des immenses fenêtres trompe-l’œil donnent l’impression d’avoir une vue incroyable sur la skyline new-yorkaise. Au-dessus, une installation de l’architecte Hugh Dutton, Diamond Skylight, évoque les reflets des facettes d’un diamant. Au fond, trône l’œuvre Equals Pi de Jean-Michel Basquiat. Le ton est donné ! Plus on grimpe dans les étages, plus les œuvres d’art – signées Damien Hirst, Julien Schnabel, Anish Kapoor…- et les espaces aussi luxueux que lumineux se multiplient. Jusqu’au rooftop du 10e étage avec sa vue exceptionnelle sur Central Park qui se révèle être un appartement privé pour les clients VIP.

En attendant, chaque niveau révèle son lot de surprises : un atelier de haute joaillerie qui permet aux clients de découvrir le travail des artisans, un Blue Box Café dirigé par le chef étoilé Daniel Boulud, un shop in shop Patek Philippe (dont Tiffany est le distributeur historique aux États-Unis) une expérience immersive de Breakfast at Tiffany’s , le film culte de Blake Edwards avec Audrey Hepburn.

Ecrin précieux

Évidemment le plus important est de découvrir ou redécouvrir les bijoux, notamment les pièces iconiques comme celles de la collection Tiffany City Hardwear, le bracelet Lock ou encore les créations des joailliers mythiques de la maison, Jean Schlumberger, Elsa Peretti et Paloma Picasso. Pour l’ouverture de la boutique, le Tiffany Diamond (le diamant jaune de plus de 128 carats que portait Audrey Hepburn dans Breakfast at Tiffany’s) a ainsi été mis à l’honneur au milieu d’une nuée d’oiseau. Une «masterpiece» inspirée du design, Bird on a Rock, de Jean Schlumberger. Autres pièces exceptionnelles et vertigineuses, ce diamant de 100 carats monté en toute simplicité sur un collier en diamants de plus de 99 carats et ce collier créé par Paloma Picasso avec, en son centre, une kunzite de plus de 750 carats. À noter parmi les grandes nouveautés : le lancement de la ligne horlogère avec notamment la montre Union Square ou encore ces garde-temps joailliers recouverts de gemmes précieuses.

Soirée de gala

Cerise sur les diamants : une fête mémorable a été organisée le 27 avril dans l’ancienne boutique éphémère, collée au Landmark. Au programme : un parterre de stars – Gal Gadot, Florence Pugh, Zoé Kravitz, Haley Bieber, Anya Taylor-Joy, Michael B. Jordan, Blake Lively, Baz Luhrmann, Pharrell Williams, Jeff Koons… et toute la famille Arnault réunie. En apothéose : le concert de Katy Perry qui a enflammé l’assemblée suivie de la performance du DJ Mark Ronson qui a fait danser les invités, dont les très riches clientes parées de leurs plus beaux diamants.